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Deux ans après le premier confinement en France, les équipes scientifiques de Meilleurs Agents se sont penchées sur les conséquences de la crise sanitaire sur le marché immobilier.
Malmené, bouleversé… mais solide. Deux ans après le début de la crise sanitaire, un constat s'impose: le marché immobilier a parfaitement résisté à cette période inédite. 2021 a même enregistré un nombre record de transactions (1,2 million de ventes dans l’ancien). Côté prix, on frôle là aussi des records, avec une augmentation de 10,3% en deux ans sur l’ensemble du territoire national.
Le marché immobilier s’est adapté au gré des envies des Français, qui rêvent plus que jamais d'espace, de verdure et d’un bureau pour télétravailler sereinement. Des besoins qui propulsent les maisons en tête des recherches immobilières, avec des prix en augmentation de 12,7% en deux ans. Les appartements, eux, marquent le pas (+7%). Ces nouveaux critères de recherche bouleversent aussi la hiérarchie immobilière. L’époque où les grandes agglomérations françaises jouaient le rôle de locomotive semble en effet révolue.
Certes, les prix des dix plus grandes villes augmentent encore (+10% en deux ans) mais ce marché accuse un ralentissement assez net. En comparaison, les prix avaient augmenté de plus de 16% les deux années précédant le début de la crise sanitaire. Même atterrissage des villes du top 50 : leur indice des prix passe de +13% à +10% en deux ans. Ces villes “moyennes” évoluent désormais au même rythme que les grandes métropoles régionales.
Comme on l’écrit depuis déjà plusieurs mois, ce sont les zones rurales qui tirent le mieux leur épingle du jeu. En deux ans, les prix de l’immobilier y ont grimpé de près de 12%, dont 8% sur la seule année 2021. Ce regain d’attractivité est particulièrement marqué dans les zones péri-urbaines (+13,1% en deux ans), qui profitent de la proximité des grandes métropoles. Elles sont suivies par les zones de résidences secondaires (+12,6%) et par les communes plus isolées (+9,6%).